L'univers de Changala est composé de paysages, d'images floues ou d’abstractions poétiques. Il est porté par des compositions ouvertes sur différentes musiques : balades blues, rocks électriques, passages métronomiques ou descentes arpégées...
Les dernières compositions du sextet ont été enregistrées par Didier Houbre à Downtown Studio à Strasbourg. Elles évoquent tour à tour l’insatiable faim (de loup) qui caractérise notre espèce, un voyage en train par un matin pluvieux, un enfant face à une jungle pas si lointaine, ou encore la difficulté de se faire comprendre.

L’EP « Domaine des heures creuses » sort en décembre 2013.
Il est disponible dans les boutiques :
- à Colmar "Le Discobole" 7 rue de la Porte Neuve
- à Mulhouse à "La Vitrine" avenue Kennedy
En ligne VPC sur musiquesactuelles.net
En téléchargement sur bandcamp

En novembre 2013 Changala travaille la scène lors de deux jours de résidence à l’Evasion (Sélestat), puis présente l’EP et le travail scénique réalisé lors d’une soirée de lancement du disque vendredi 13 décembre au Grillen (Colmar) puis au festival des Fenêtres de l’Avent d’Uffholtz le 20 décembre. Tournée en préparation pour 2014.

« Il semblerait que nous serions incapables de nourrir d’ici peu la planète. Changala nous propose ici une solution originale pour mettre un terme à la crise nutritionnelle mondiale. Au-delà d’un humour qui fait grincer des dents (attention à ne pas trop les raboter, elles seraient moins tranchantes), et de cette gastronomie quelque peu œdipienne, les Alsaciens nourrissent surtout les âmes en quête de mélancolie et les esprits en quête de ce spleen rhénan dont ils se sont fait les chantres. Pas sûr d’ailleurs que l’on soit en présence de chansons. Des poèmes mis en musique, des prédications, prophéties et poétiques, une formalisation verbale d’errances géographiques. Quand on partage la table d’orientation de Changala, c’est pour un festin nu, dénué, une complainte campagnarde, des verticalités déformées, des couleurs qui s’emmêlent, des histoires qu’on s’invente. Soi-même. Après quelques nuits d’amour, on laisse sa dulcinée au pays de Goethe pour partir pour un voyage infini, infiniment court. Le spleen prend l’express, s’européanise, parcourt le contigu avec la beauté de ce qui est spontané et inutile. La tête à l’envers, on voit que ce qu’on veut voir, on entend que ce qu’on croit entendre. »
Christophe Schneider, critique rock DNA Colmar